Influence de la taille d'unité d'allocation des cartes mémoire sur la rapidité d'écriture des APN.

J'ai mesuré le temps d'écriture d'une image, c'est à dire le temps d'allumage de la led d'écriture.

J'utilise un ordinateur portable sous windows 2000 pour formater les cartes mémoires. Les cartes sont lues et formatées grâce à un adaptateur PCMCIA adéquat.

Pour connaitre la taille d'unité d'allocation d'une carte mémoire, on peut utiliser la commande CHKDSK F: si la carte est en F: par exemple.

Pour changer la taille de l'unitée d'allocation d'une carte, il faut formater la carte. J'utilise le gestionnaire de disques de windows pour formater la carte. ATTENTION à ne pas formater son disque dur par mégarde !!!

Il faut choisir le format FAT (parfois appelé FAT16) mais surtout pas FAT32, ni NTFS, sinon la carte ne sera plus reconnue par l'appareil photo (dans ce cas, il suffit de la reformater en FAT).

Sous windows 98/Me il existe un paramètre non documenté de la commande FORMAT, il s'agit de /Z. Ainsi pour formater une carte dans le lecteur n: avec des secteurs de 16 Ko, il suffit d'entrer la commande "format n: /z:16"

Olympus E-100RS (Mesures effectués le 11 mai 2002)

Cet appareil accepte aussi bien les cartes smartmedia que compact flash.
La carte compact flash dont je dispose est plus rapide que ma carte smartmédia.
Par contre l'augmentation de la taille de l'unitée d'allocation ne fait pas gagner en vitesse d'écriture.

Essai avec un microdrive 512 Mo (Tiff et E-100 RS) : 5"20

Minolta Dimage 7 (11 mai 2002)

Mon dimage 7 possède le firmware 1.22e (les résultats seraient les mêmes avec le 1.21e).
J'ai testé trois cartes mémoire.
La taille des images est 9694 Ko en Raw, et 14425 Ko en tiff.
La taille de l'unité d'allocation a une influence non négligeable mais variable suivant les cartes.
Avec la carte 16 Mo, on ne gagne que 3" entre 4 Ko et 8 Ko.
Avec la carte 96 Mo, on gagne 5" en passant de 2 Ko à 16 Ko, le gain est le plus important. Cela redonne une nouvelle jeunesse à cette carte achetée en aout 2001, et lui permet d'avoir des temps comparables à une carte plus récente comme la 256 Mo (achetée en fév 2002).
Avec la carte 256 Mo, le gain n'est que de 2 sec en passant de 4 Ko à 16 Ko, mais il s'agit néanmoins de la carte la plus rapide.

Avec cette même carte de 256 Mo, l'olympus E-100RS écrit 4097 Ko en 6"07 soit un taux de transfert de 673 ko/s. Le minolta Dimage 7 lui sauve 9694 Ko en 10"18 soit un taux de transfert de 952 ko/s ce qui est environ 50% plus rapide.

Minolta Dimage 7i

Les résultats du D7i (firmware 1.00e) montrent une vélocité moindre que le D7 avec le firmware 1.22e.
Pour interpréter ces résultats on peut penser Minolta à surement joué la sécurité car le nouveau firmware 1.22e du D7 provoquait une incompatibilité avec certaines cartes mémoire bon marché.
On peut penser que le Dimage 7 avec le firmware original a des temps d'écriture comparable au dimage 7i.

Conclusion : Avec les Dimage 7 et 7i, il est intéressant d'utiliser des cartes mémoires avec une taille d'unitée d'allocation de 16 Ko. La perte en capacité est négligeable : en considérant des images de 2 Mo sur une carte 256 Mo, ça représente au maximum (16 Ko-4 Ko)* 126 images = 1512 Ko, soit une perte de capacité de stockage de moins d'une image.

Le microdrive 512 Mo, se révèle beaucoup plus véloce dans le D7i que la compact flash 256 Mo qui était pourtant aussi rapide dans mon ancien D7. Par contre le microdrive augmente le temps de démarrage du D7i.

Dernière modif : 3 nov 2002